lundi 28 décembre 2009

Dans le vif du sujet

Contacts, postures, mouvements et formes d'existence.



L'oeuvre proposée pour la couverture s'intitule "Cocon" réalisée par Ulrike Bolenz.
Ce second livre est en cours d'écriture. Il sera de lecture plus aisée que le premier et comportera les chapitres suivants:


Notice biographique d'un mouvement de surprise : oser.
"J'arrivais en deuxième année de psychologie et me demandais souvent ce que je faisais là : est-ce que vraiment, ce que j'avais entendu jusque là, avait de l'intérêt ? Certes oui, en matière de culture générale, mais je cherchais encore la "psychologie profonde". Comment vraiment sonder l'âme humaine ? Jacques Schotte m'avait été annoncé comme le Penseur en sciences humaines. J'étais impatient de l'entendre".
1. Une sculpture sur le vif.
"Quelles modalités d'analyse sont possibles à partir du corps? Comment, dans la relation analytique, laisser ou faire vivre une expérience de corps, une expérience de peau, une expérience sensitive, qui soit à la source de la pulsion, de l'identité, de la pensée, du désir et de la relation? Comment déployer une démarche analytique centrée sur le corps-sujet et sur ses formes d'existence? Comment arriver au plus près de la sensation de vie de l'analysant?..."
2. Corps, transgression et création : les co-analysants.
"L'analysant de nos jours, comme l'hystérique du temps de Freud, nous indique des voies nouvelles de la thérapeutique analytique, oser le contact, transir avec, créer des transitions, des espaces de jeu et parfois de transgression, se tenir dans la vérité du sentir,... toutes expériences requises pour que l'analysant se trans-forme et se réalise comme sujet."
3. Avoir à répondre comme mère rythmante dans le transfert.
"L'humain nait hilflos, sans secours, aussi, comme l'avait bien compris Ferenczi, s'il est mal accueilli, il déploie très vite sa pulsion de mort au détriment de son élan vital. Si la Terre-Mère qui accueille l'infans, ne peut être apaisante ou mieux encore rythmante, c'est qu'elle est ignorante ou terrifiante. Comment avoir à répondre comme mère rythmante dans le transfert là où les mères de mes analysantes se sont montrées ignorantes ou terribles ? "
4. Régression, progression et transgression dans les formes d'existence.
"Régresser permettrait de progresser. Pour rejouer le jeu des triades de Deese, qui étaient si chères à Schotte, il nous manque le troisième terme: transgresser. Nous aurions alors une triade "régresser, transgresser, progresser". Régresser se joue électivement dans la sphère du contact, avec la répétition, transgresser concerne plus le registre névrotico-pervers de la surprise, progresser concerne le Ich (le Je) dans son mouvement vers l'avant, dans sa pro-motion. Progresser exigerait d'abord de régresser et de transgresser, de revenir sur son passé et d'oser la surprise dans le présent."
5. L'atelier du geste et la peur d'être.
"Quand la pensée ne va pas de soi, le mouvement reste toujours une issue: il suffit d'un geste, dit François Roustang. Le geste, corporel, esthésique, eutonique, presu'artistique, ouvre un espace transitionnel à l'intérieur du sujet, un espacement dans le sujet dira Daniel Dobbels, chorégraphe, mais aussi dans l'intersubjectivité. L'idée d'un atelier du geste m'est venue de l'analyse à transitions corporelles et de ma pratique du Taiji Quan".
6. Fragments d'analyse d'une oeuvre contemporaine.
"Ulrike Bolenz est selon moi, une passeuse, qui n'a de cesse de traiter des transitions, de ce qui dans les trajectoires et les destinations humaines, relève de la transition. Les critiques évoquent le terme anglais transitoriness, qui évoque l'éphémère, voire le fugace. Quelque chose des corps est fondu, flottant, en flottement et en refonte. Comme un essai pour capter le mouvement transitionnel, le mouvement de passage, la complexe métamorphose, la trans-formation."
7. Dans l'imposture du penseur : l'appareil somatopsychique et la translaboration.
Note conclusive : les opérateurs de l'analyse à transitions corporelles.


Avec probablement une préface écrite par Jean Kinable et une postface par Geneviève Liénard.

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