mardi 1 mars 2011

Parution prochaine "Dans le vif du sujet"

Mon second ouvrage devrait paraitre en 2011 mais chez quel éditeur ?
Plus clinique, il ne peut que plaire aux ...cliniciens !

En couverture, une oeuvre de Ulrike Bolenz intitulée "Cocon" (voir photo au bas de l'article). Les oeuvres de cette artiste contemporaine m'amènent à repenser les transitions corporelles dans l'analyse et à en créer de nouvelles "sur mesure" et dans l'intersubjectivité.

Extrait du quatrième de couverture:

"Peut-être avons-nous aujourd'hui à oser le contact et la transe pour infuser de la présence vivante, peut-être est-ce même l'une des voies d'accès privilégiée pour vraiment contacter l'analysant et pour que la rencontre thérapeutique ne soit pas une fois de plus évitée. La surprise revient alors au creux même du processus analytique. Si l'analyste ose s'aventurer avec tact, ose se laisser surprendre, ose entrer le premier en transe, l'analysant s'osera en personne à partir de ce qui pourtant le terrifie, le terrasse ou le terrorise."

Avec une préface de Jean Kinable

Extraits
"Le lecteur s'en aperçoit très vite : c'est à une véritable invitation au voyage qu'il se trouve convié...  L'aventure dans laquelle nous embarque l'auteur, partagé entre audace et prudence, va à la découverte de tout ce que recèle d'encore inélaborable et mal conçu ce champ de phénomènes (le contact)....La poursuite résolue de ce beau projet, sans cesse en quête de voies nouvelles, s'employant à relancer les forces de l'élan vital, à en vivifier les énergies, en instance de recréation-récréation, conduit l'auteur sur les chemins, d'une part, de travaux originaux apportant des développements passionnants à la question psychosomatique, d'autre part, d'une confrontation avec des objections, voire la condamnation quant à l'usage de médiations corporelles qui impliquent un engagement corporel du thérapeute : une telle "transgression" de l'interdit du toucher compromettrait-elle les règles fondamentales et fondatrices de la psychanalyse ?...Dans les débats qui agitent la psychanalyse là où elle se confronte à des formes de souffrance qui résistent, ou se dérobent à ses modes habituels de traitement, Michel Galasse est en mesure de nous faire entendre une voix originale et de s'employer à ouvrir et tracer des voies prometteuses pour des prises en charge cliniques sensiblement novatrices."

Et une postface de Geneviève Liénard

Extrait:
"Le travail de Michel Galasse va bien dans le sens de l'intégration et de la créativité propre à la somatanalyse. Il prend le risque de s'engager dans la rencontre, propose du neuf, apporte dans le cheminement somatanalytique de chaque patient une interprétation corporelle qu'il crée de toute pièce en réponse au vécu de l'instant du patient..."

Table des matières

Prélude de Jean Kinable, au vif des polyphonies âme-corps
Notice biographique d'un mouvement de surprise : oser les sensations d'idées
1/. Une sculpture sur le vif. Marie-Cécile, de l'art des sens aux sens de l'art
2/. Les co(rps)-analysants. Le travail de la membrane avec Emilie
3/. Avoir à répondre comme mère rythmante dans le transfert. Dans les rythmes maternels avec Donatienne et Sofia
4/. Régressions, progressions et transgressions dans les formes d'existence. Le dégoût, la douleur et l'énergie tantrique de plus d'une femme
5/. Une thérapie de groupe contemporaine : les ateliers du geste. Quand ça trans-forme la peur d'être
6/. Fragments d'analyse d'une oeuvre contemporaine. Ulrike Bolenz, à destinations humaines
7/. Les opérateurs de la transsubjectivation dans le processus thérapeutique. Feeling, moving, acting and working-through
Dernière note : transgressions et créations analytiques
Postface de Geneviève Liénard : perspectives pour la somatanalyse